Aéronaute : appellation civile du pilote de montgolfière.
Aéronefs : ils se divisent en aérostats moins lourds que l’air et aérodynes, plus lourds que l’air. Les aérostats naviguent sur les courants d’air – les « jet stream » – ou flottent et les aérodynes volent.
Aéroplane : celui qui se soutient grâce à ses plans, c’est-à-dire grâce à ses ailes.
Aérostat : enveloppe remplie d’un gaz plus léger que l’air, propulsée par le vent et non dirigeable.
Aérostation : mot générique qui recouvre toute l’activité des « plus légers que l’air ».
Aérostier : terme qui désignait le corps des militaires chargés de la surveillance des mouvements ennemis depuis le ciel à partir de ballons à gaz.
Avion : le mot « aéroplane » servait à définir les appareils militaires jusqu’à la décision d’un ministre de l’air d’appeler les aéroplanes « avions » en hommage à Clément Ader qui avait appelé ses premiers aéroplanes : « Avion 1 – Eole », « Avion 2 – Zéphir » et « Avion 3 – Aquilon » ; avion pour « avis » qui est le nom latin de oiseau, et Eole, Zéphir et Aquilon qui sont des noms des vents, Eole étant même le dieu du vent.
Ballon : synonyme familier de montgolfière.
Ballon à gaz ou Charlière : un ballon à gaz est un aéronef de la classe des aérostats. Il paraît souvent assez grand mais ceci est dû au fait de l’éloignement de la nacelle et du ballon. En fait, l’enveloppe est bien plus petite que celle d’un ballon à air chaud car la force ascensionnelle d’un gaz comme l’hélium ou l’hydrogène est plus importante que celle de l’air chaud. Il est composé de deux grandes parties : une enveloppe de toile caoutchoutée imperméable retenant le gaz, une nacelle d’osier et de rotin tressé. On l’appelle aussi « Charlière » du nom de son inventeur, Jacques Charles ou, plus rarement, « Robertine », du nom de ses constructeurs, les frères Robert.
Brûleur : alimenté en propane, le pilote l’actionne par intermittence pour maintenir l’air contenu dans le ballon à la température adéquate.
Cadre de charge : structure d’acier réunissant la fixation de l’enveloppe, de la nacelle et des brûleurs (sur les ballons à gaz qui n’ont pas de brûleurs, il est en bois).
Cirrus : nuages d’altitudes, entre 6 000 et 10 000 m, annonciateurs de mauvais temps.
CNPPA : créé en 1992 à l’initiative de quelques pilotes passionnés, le Conseil National des Professionnels et Partenaires de l’Aérostation a pour vocation de représenter les professionnels et partenaires de l’aérostation auprès des institutions aéronautiques. A ce jour, le CNPPA représente les intérêts d’une cinquantaine d’entreprises commerciales.
CTA : le Certificat de Transporteur Aérien, est l’agrément délivré par la Direction Générale de l’Aviation Civile pour le transport public des passagers.
Cumulus : nuages typiques de beau temps, mais ils sont aussi synonymes de turbulences à la base de ceux-ci. En été, un pilote évitera de décoller avec de gros cumulus à proximité.
Dépression : se dit de l’atmosphère quand les pressions sont inférieures à 1015 hectopascal.
DGAC : la Direction Générale de l’Aviation Civile est en France l’administration, rattachée au ministère de la Transition écologique et solidaire, qui regroupe l’ensemble des services de l’État chargés de réglementer et de superviser la sécurité aérienne, le transport aérien et les activités de l’aviation civile en général.
Dirigeable : grand ballon, aérostat plus léger que l’air propulsé par un moteur et dirigeable. Le dirigeable à gaz ou à air chaud a une forme plus aérodynamique. Il utilise un moteur ainsi que des gouvernes pour le diriger (zeppelin).
EASA : European Union Aviation Safety Agency ou Agence Européenne de la Sécurité Aérienne. Agence de l’Union européenne en charge de la sécurité aérienne. Créée en 2003, elle est basée à Cologne.
Fédération Française d’Aérostation : elle regroupe les clubs et les pilotes privés, encadre les activités de loisirs et de compétition, anime une école de pilotage et représente les associations auprès des instances de l’aviation civile.
Gaz : celui utilisé pour chauffer une montgolfière est du propane. Il alimente en phase liquide les brûleurs. L’hélium ou l’hydrogène sont utilisés pour remplir les ballons à gaz.
Gonflement : le gonflement de la montgolfière est la première opération avant le vol. On commence d’abord par étendre l’enveloppe sur le sol, puis on attache celle-ci à la nacelle que l’on a déposée sur le côté. Un ventilateur permet de souffler de l’air froid dans le ballon. Lorsque l’enveloppe est gonflée aux deux tiers on allume ensuite le brûleur pour chauffer l’air qui se trouve dans le ballon. L’air chaud s’élève et amène ainsi le ballon à la verticale.
GPS : Global Positioning System – système de navigation par satellite basé sur une constellation de 26 satellites. Ces satellites émettent en continu un signal radio. Connaissant le temps d’émission du signal par le satellite et son temps d’arrivée au récepteur, on peut calculer la distance séparant le satellite du récepteur. C’est un système qui permet de connaître son emplacement, sa route, sa direction qui est utilisé aussi bien en voiture, qu’à pied, qu’en bateau qu’en ballon.
Hélium : gaz rare, plus léger que l’air, inerte et sans danger. On l’utilise souvent pour gonfler des ballons de baudruche pour des « lâchers de ballons ».
Hydrogène : gaz plus léger que l’air et très inflammable.
Instruments de bord : boussoles, compas, baromètre, altimètre, GPS, tout ce qui permet aux navigateurs de se repérer pour suivre les jet stream. En plus de ces instruments, pour chaque montgolfière, il faut une équipe au sol reliée par radio pour assurer la réussite du vol.
Immatriculation : les montgolfières sont immatriculées comme les avions, leur indicatif en France commence par la lettre F. suivi de 4 autres lettres.
Jet stream : courant d’air de haute altitude par lequel et dans lequel les ballons sont « dirigés. » Ces courants, découverts par les pilotes de la Seconde Guerre mondiale, filent de 150 à 300 km/h entre 9000 et 14000 m. Le ballon va où le courant le pousse. Les vents soufflent dans des directions et à des vitesses qui varient selon l’altitude ; il s’agit donc de monter ou de descendre à une altitude où le vent souffle dans la direction voulue. En principe les montgolfières « décollent » juste après le lever du soleil et une ou deux heures avant qu’il ne se couche car c’est à ce moment que les vents sont les plus calmes et que l’air est plus stable, ce qui leur permet de prendre de l’altitude pour choisir leur « courant d’air. ».
Kilogramme : unité de masse. Avant d’embarquer des passagers, nous leur avons demandé leur poids. Chaque volume de ballon, en fonction de la température et de l’altitude a une charge maxi d’emport. Ce calcul est fait par le pilote pour ne dépasser les limites d’emploi de son matériel.
Licence de pilote : encadré par un instructeur ou au sein de l’école fédérale, il vous faudra effectuer au minimum 16h heures de vol dont 2h seul à bord. La partie théorique sera validée par un examen. La licence est renouvelée tous les 2 ans, 5 ascensions en qualité de commandant de bord suffisent à conserver le droit de piloter.
Montgolfière : aéronef de la classe des aérostats. Elle est composée de trois grandes parties, une enveloppe de nylon enduit de polyuréthane très résistante retenant l’air chaud, un brûleur alimenté par du propane liquide et d’une nacelle d’osier et de rotin tressé.
Nacelle : toujours fabriquées en osier, les nacelles sont la seule protection des passagers à l’atterrissage. Matériau noble et chaleureux, l’osier vieillit bien, léger il encaisse les chocs.
Parachute : le sommet de l’enveloppe, qui est ouvert, est obturé de l’intérieur par un panneau circulaire amovible, appelé « parachute. » Ce dernier, sous la poussée de l’air chaud, se plaque sur la bordure du sommet de l’enveloppe, assurant ainsi son étanchéité. Il peut aussi faire office de soupape.
Pilote (ou aéronaute) : le pilote de ballon à air chaud, maitrise parfaitement les instruments et éléments techniques composant les matériels, leur préparation et entretien, leur utilisation en vol, les contraintes de sécurité et de navigation, les procédures d’urgence, les radiocommunications, les caractéristiques et l’utilisation des gaz (propane, hélium, hydrogène, …), l’appréciation des phénomènes météorologiques et atmosphériques, la règlementation générale et les dispositions spécifiques à l’aérostation, les facteurs physiologiques et psychologiques humains. La pratique du vol en montgolfière est réglementée par la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC). Il faut posséder une licence de pilote de montgolfière pour voler.
Réglementation : les montgolfières sont soumises à la même réglementation que les avions, l’espace aérien est divisé en zones avec des particularités qu’il faut respecter. Le pilote de montgolfières vole en VFR (Visual Flight Rules) ; il doit respecter certaines distances par rapport aux nuages, certaines hauteurs au-dessus du sol ou des agglomérations. La visibilité horizontale doit être suffisante.
Vertige : on ne ressent pas le vertige pendant un vol en montgolfière, la sensation de vertige est due au fait d’être reliée au sol, la nacelle est suspendue à son enveloppe, elle flotte dans l’air.
Vol captif : amarrée au sol par des cordages, la montgolfière peut s’élever mais pas s’éloigner.
Vol libre : une montgolfière vole au grès du vent, le pilote ne maîtrise pas totalement le parcours. Toutefois il utilise les vents à différentes altitudes pour influer sur la trajectoire.